Histoire de l'établissement

Saint-Pierre Institut de 1927 à nos jours

Il était une fois, une Villa « Bellerose » toute simple avec ses murs gris et blancs, et son balcon par devant… Ainsi commence à Brunoy, l’histoire de Saint-Pierre

1927

Ouverture de l’école « Notre-Dame ».

10 ans plus tard…

La guerre éclate et la dureté des temps stimule plutôt les énergies …
Un nouveau bâtiment sort de terre, prolongeant l’aile de la chapelle.

1941

2 créations d’avenir naissent en cette sombre période, point de départ de l‘enseignement technique et professionnel à St Pierre:
– Sœur Marie-Madeleine ouvre le Centre Lyautey reconnu par l’État, avec la mise en place du CAP «Couture floue», dont les formations sont destinées aux maisons de Haute Couture parisienne.
– Et Mère Thérèse lance l’enseignement agricole qui évoluera vers la «Section», puis le CEAF (Centre d’Etudes Agricoles Féminines)

1941

2 créations d’avenir naissent en cette sombre période, point de départ de l‘enseignement technique et professionnel à St Pierre:
– Sœur Marie-Madeleine ouvre le Centre Lyautey reconnu par l’État, avec la mise en place du CAP «Couture floue», dont les formations sont destinées aux maisons de Haute Couture parisienne.
– Et Mère Thérèse lance l’enseignement agricole qui évoluera vers la «Section», puis le CEAF (Centre d’Etudes Agricoles Féminines)

1946-1960

« La guerre est finie, renaissent espoirs et audaces et partout chante la VIE. »

Elle chante au pensionnat peuplé de 250 internes.

Elle chante en classe les méthodes nouvelles, appelées «Méthodes Actives», au rythme de chaque élève.

Elle chante aux ateliers artistiques où se créent des merveilles.

Elle chante dans le récent gymnase, le renouveau des sports et les exploits de la « Rafale » (association sportive existant encore aujourd’hui).

Elle chante lors des sorties des kermesses, des grands voyages de fin d’année.

1960

Elle chante la vie tandis qu’à l’horizon apparaissent les signes précurseurs des mutations prochaines :
– Les contrats signés avec l’État.
– Force est de s’aligner sur les méthodes et les horaires de l’Éducation Nationale tout en conservant la liberté des initiatives pédagogiques et éducatives.
– L’urbanisation de la région : les jeunes toujours plus nombreux viennent se présenter à Saint-Pierre.

1960-1975 : Le grand tournant

L’Essonne prend son autonomie et connaît une très forte croissance. Cette population, multipliée par 3, est jeune : 1/4 est scolarisé.
Ainsi donc, autour des années 70, la nécessité de construire paraît évidente, d’une part, pour accueillir les jeunes et, d’autre part, pour permettre aux Sœurs de vivre dans une maison mieux adaptée. À la fin de l’été 1973, la Communauté quitte le bâtiment scolaire et s’installe à la nouvelle « Florida ».

1980-2006 : Ouverture et diversification des formations pour répondre aux besoins éducatifs du temps et du lieu

Après la fermeture de l’internat en 1981, Saint-Pierre Institut va s’ouvrir dans plusieurs directions:
– Introduction de la mixité avec l’accueil des garçons en 1982, à la demande des parents et des éducateurs.
– La mise en place, au primaire et au collège, de classes adaptées aux élèves en difficulté.
– Au secondaire, ouverture à la technologie et à l’informatique.
– Au lycée technologique, mutation des formations offertes aux jeunes avec la création de la section hôtelière en 1982, qui ne cessera d’évoluer quant aux diplômes préparés.
– Au commercial, c’est l’adaptation continue aux nouvelles techniques de la profession : bureautique, informatique et la mise en place d’un enseignement post-bac avec l’ouverture de plusieurs BTS.
– Ouverture à la Formation Permanente:
La formation initiale ne peut se suffire à elle-même ; un établissement technologique se doit de répondre aux besoins de formation professionnelle d’un public de plus en plus divers : jeunes choisissant l’alternance pour préparer un BTS, jeunes sortis sans formation professionnelle du système scolaire, adultes au chômage par manque de qualification. Ainsi, depuis 1988, le CEFOP Saint-Pierre fonctionne à la satisfaction de ses partenaires et de ses stagiaires dont un grand nombre arrive à s’insérer ou se réinsérer dans le monde du travail.
– La nouvelle « Roseraie » dispose de six laboratoires de sciences et deux ateliers de technologie, le Lycée d’Hôtellerie, le Lycée Commercial et le nouveau gymnase voient le jour dans les années 1990.

2006 à nos jours

– La chapelle Notre-Dame, édifiée en 2009, offre un lieu moderne et chaleureux pour la communauté chrétienne mais également pour l’ensemble, élèves et adultes, de l’Institut.
– Le nouveau Lycée Général, lui, s’ouvre en avril 2013 et permet à tous de travailler dans un lieu exceptionnel.
– Obtention du label des Lycées des Métiers (Communication, Mercatique, Gestion, Hôtellerie, Restauration, Tourisme) en 2008.
– En janvier 2017, a lieu l’inauguration des nouveaux laboratoires, ainsi que du nouveau préau des collégiens, à l’emplacement de La Roseraie.

Une direction laïque

Depuis juin 1990, la Communauté Éducative de Saint-Pierre est entrée dans une nouvelle phase de son histoire. À cette date, la direction de l’ensemble scolaire est confiée en totalité par la Congrégation Notre-Dame à une équipe de laïcs.
Sœur Marie Solange, provinciale, a su fort bien dégager le sens de ce « passage » :
« Le charisme d’une Congrégation […] est un bien d’Église ; c’est un esprit de famille transmis par des générations de religieuses. »

La vie continue

« Vous avez à garder cet esprit, non dans le souvenir nostalgique d’un passé révolu mais dans le souci d’une fidélité créatrice aux valeurs humaines et chrétiennes dont le projet éducatif de cette maison est porteur. »
Ainsi, la VIE continue : que tous ceux qui la font puissent poursuivre la route avec courage et lucidité, osant toujours prendre des risques raisonnables au service des jeunes et de l’annonce de « Jésus-Christ ».

D’après Sœur Marie-Christiane Hubie † Chef d’établissement

Aujourd’hui, le site de Brunoy se compose :

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